L’assemblée nationale a adopté, hier dimanche 04 mai, à l’unanimité, le nouveau code général des impôts.
Pour ceux qui doutaient encore de la volonté des dirigeants de cette régie financière, de s’inscrire dans la dynamique du changement tant prôné par le Chef de l’Etat, ils en ont, une nouvelle fois, la preuve éloquente, si besoin en était.
Depuis des mois, le Directeur Général des impôts, pour y parvenir, a dû concilier l’obligation d’aller au plus vite, dans la dématérialisation de toutes les procédures de payements, avec l’élaboration d’un code des impôts débarrassé de toutes scories, qui l’avaient, jusque-là, rendu presque désuète.
Il a donc fallu pour Aboubacar Makissa Camara, conformément aux directives données par sa hiérarchie, d’organiser le travail à l’effet de répondre aux différentes préoccupations.
Il fera alors appel à son sens de management en impliquant tous les acteurs concernés. Sa connaissance insoupçonnée de la fiscalité l’aidera à peaufinera le travail qui sera d’ailleurs adoubé par les députés.
«Les textes sont tellement bons et avantageux pour tous, au point que les députés qui ont la manie de tout chambouler, y ont adhéré sans coup férir», témoignent des cadres de l’administration parlementaire.
Désormais, les impôts disposent d’une loi fiscale qui tient compte de tous les aspects de la fiscalité nationale.
Autant qu’on parlera de cela, on ne peut pas ne pas se souvenir de Aboubacar Makissa Camara et de son ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, qui en sont les véritables artisans.
Avec l’adoption de ce nouveau code des impôts et le processus de dématérialisation qui est effectif, l’administration fiscale montre le chemin d’une volonté réelle de changement.
Sadikou