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Mines : les dessous du départ du Directeur de la CBG, et le choix controversé pour la succession

C’est désormais officiel.  Souleymane Traoré a fait ses valises pour quitter la tête de la CBG, 7ans après être catapulté à la tête de cette société minière, l’une des plus importantes du pays. 

D’aucuns diront qu’il s’agit juste d’un formalisme.  En faisant référence au mandat du partant qui était arrivé à échéance depuis près de 3ans.

Pour rappel, Souleymane Traoré trône à la tête de la CBG depuis bientôt 7ans, lui qui n’avait droit qu’à un mandat de deux ans, renouvelable une seule fois.

« Cette longévité de l’ancien Directeur est indépendamment de sa volonté. C’est vrai qu’il aurait dû quitter depuis, mais , à sa décharge, il y a eu COVID-19 , puis le coup d’Etat de 2021, des évènements qui ont retardé l’échéance » nous  apprennent ceux qui sont au fait du dossier.

C’est ainsi dire, que démission ou pas, qu’il était temps pour  Souleymane Traoré de libérer son fauteuil de DG de la société.

Cependant, il est évident que son départ avant qu’on ne puisse  mettre un visage sur le nom de son futur successeur  est loin d’être anodin. On apprend, à travers des sources bien informées, que le départ anticipé  de Traoré  serait dû à à la présomption qu’aurait  la présidence  d’avoir à faire à un DG exclusivement acquis à la cause des partenaires. Selon notre interlocuteur,  cette présomption serait due au maintien par les partenaires de Souleymane Traoré, alors que son mandat est échu.

En effet, le départ de Souleymane Traoré est loin d’être une panacée pour la société, car le choix du nouveau dirigeant est loin de faire l’unanimité.  Il s’agit de Moussa Magassouba, ancien Ministre des mines. On reproche à celui-ci, d’être acariâtre avec une gestion dépourvue  de tout bon management.

En tout cas, le passage de l’ancien DG de la SAG  au département des mines ne contredit pas cette appréciation. Des travailleurs des mines nous confient que la gestion du département par Moussa Magassouba  est des plus catastrophiques.

Il est alors difficile d’espérer mieux qu’un déclin du modèle de gestion enviable  de la société  avec ce  choix controversé, qui serait celui du palais

Sadikou