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Guinée: un nouveau dépôt disponible dans moins d’un mois (Exclusif)

Emergence – L’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures de la Guinée a plongé le pays dans des difficultés énormes en termes de fourniture en produits pétroliers.

Le service en parcimonie visant à amenuiser la crise liée au manque de carburant devrait bientôt prendre fin. Non pas grâce aux accords signés avec les pays voisins, notamment la Cote D’Ivoire, qui s’est engagée à fournir tous les mois, pendant deux mois, 50millions de litres d’essence.  C’est plutôt grâce à la construction en perspective d’un nouveau dépôt, la solution pérenne dont s’est engagée la société Albayrak pour réussir ce pari.

Ça paraissait comme un leurre, ou un bluff malsain, la confidence de   la société turque d’Abayrak relativement à la construction d’un dépôt d’hydrocarbures, dans un délai de moins d’un mois. Mais de toute vraisemblance, c’est désormais une réalité. L’édifice est en train de sortir de terre, tel un champignon pendant l’hivernage. La société Turque d’Albayrak se charge d’accomplir cette tâche gigantesque dans un meilleur délai.

Le constat fait par notre reporter est édifiant. Les bulldozers et les pelleteuses, bref des gros engins, nuit et jour, vrombissent sur le lieu à remblayer et raccommoder les machines à installer.  C’est une course contre la montre afin de pouvoir tenir le délai.

Le matériel est acheminé par avion, nous ont confirmé des sources à l’aéroport.

Au sommet de l’Etat, on est confiant et rassuré de pouvoir disposer, dans les meilleurs délais, dudit dépôt.

Les techniciens nous informent qu’il aura un grand bateau flottant en haute mer relié à un dépôt fabriqué par un pipeline. Les mêmes techniciens nous informent que les bateaux pétroliers de la SONAP qui restera l’importateur exclusif, videront leur contenu dans ce grand bateau flottant. De ce bateau, les citernes seront chargées, à leur tour de servir les nombreuses stations du pays.

D’autres sources nous informent également que plus de 400 citernes pourraient être quotidiennement chargées, mieux que ce qui se faisait d’habitude, ou l’on avait quotidiennement moins de 400 citernes chargées.

Emergencegn