Emergence En conférence de presse la semaine dernière, la junte au pouvoir s’est essayée dans une pédagogie visant à justifier certaines décisions à fort impact sur l’économie qu’ils ont prises depuis leur avènement au pouvoir.
En effet, ils ont entre autre évoqué l’état des finances du pays tout en mettant un curseur sur le niveau d’exécution des dépenses et de mobilisation des recettes. A propos, ils ont révélé, que ce niveau est porté à 70% aussi bien pour les dépenses que pour les recettes.
Cette information du niveau très élevé des dépenses au troisième trimestre de l’année, alors que la chaine des dépenses est fermée depuis le début de l’année – aggravé par la prise du pouvoir par l’armée qui a ordonnée le gèle de toutes les dépenses, exceptées celles liées aux personnels – suscite assez d’interrogations.
Dans l’opinion, on se pose la légitime question de savoir les services bénéficiaires de ces engagements.
En réponse à cela, on apprend que la subvention accordée à Électricité de Guinée (EDG) et, dans une proportion non négligeable, l’exécution des allocations accordées à la Présidence et à l’armée constituent les raisons de cette flambée des dépenses.
La subvention accordé à l’EDG, à date, s’élève à 4 000 milliards de francs guinéens. Ce montant, selon nos sources, peut atteindre 5 000 milliards GNF en fin d’année. Un véritable gouffre pour l’État qui cherche des solutions afin de palier cela.
Sadikou
