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La BCEAO ne lâche pas Kémi Séba

Le procès en appel opposant la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à l’activiste Franco-béninois Kémi Séba, pour destruction de billet de banque, a été enregistré, lundi 29 avril, à la barre de la Cour d’appel de Dakar. Mais l’audience a été renvoyée au 12 juillet prochain.

Les faits remontent au 19 août 2017 quand l’activiste panafricaniste a brûlé une coupure de 5000 FCFA à la place de l’Obélisque à Dakar. Relayée par les réseaux sociaux, l’image a fait le tour du village panafricain, reprise par de nombreux sympathisants. Le geste a recueilli le soutien de beaucoup d’internautes et d’activistes africains. Mais pas de la BCEAO qui a décidé de porter plainte contre non seulement  l’initiateur de l’ONG Urgence Panafricaniste mais aussi contre le militant qui lui a tendu le briquet pour immoler le billet de banque.

Pour rappel, Kémi Séba avait été placé sous mandat de dépôt le vendredi 25 août 2017 par le procureur de la République.
Jugé pour destruction volontaire et publique d’un billet de banque, le président de l’Ong Urgences Panafricanistes avait été relaxé en première instance par le Tribunal des flagrants délits de Dakar.

Dans la foulée, son expulsion du Sénégal (à dissocier de la plainte de la BCEAO) avait fait l’objet de beaucoup de commentaires dans les réseaux sociaux. Récemment expulsé de Côte d’Ivoire où il entendait organiser une manifestation contre le néocolonialisme, Kémi Seba a été placé en garde à vue à son retour à Cotonou avant d’être relâché.

Financial Afrik