Emergence – Un des points majeurs débattus lors Conseil des ministres du jeudi 25 novembre porte sur le budget 2022 de l’État. A ce niveau, l’équipe dirigée par Mohamed Béavogui a reçu les recommandations du Colonel Mamadi Doumbouya de proposer pour le compte de l’exercice budgétaire prochain une Loi des finances initiales qui reflète les réalités du pays.
Le tout nouveau Porte-parole du gouvernement a été clair sur le sujet. Le gouvernement de la transition qui opté pour une gestion saine et efficace des biens publics est déterminé à rompre avec les vieilles pratiques. Au nombre desquelles pratiques figure en pole position l’élaboration et l’adoption de budgets aux antipodes des réalités économiques et sociales du pays. Comme ce fut d’ailleurs le cas début septembre lorsque le gouvernement Kassory Fofana adoptait une Loi des finances rectificatives 2021 consacrant la part belle aux budgets de la Présidence, de l’Assemblée nationale ainsi que quelques institutions de la République.
LFR 2021 : le budget de la démesure et du paradoxe
En pleine crise sanitaire et pendant que le gouvernement appelait les citoyens à se serrer la ceinture, cette LFR 2021 controversée était devenue une véritable pilule amère à faire avaler aux guinéens. Le coup d’Etat du 5 septembre est intervenu deux jours seulement après son adoption.
Au sortir du Conseil des ministres de ce jeudi, le Porte-parole Ousmane Gaoual Diallo a réitéré la détermination des nouvelles autorités à présenter à la Nation un budget responsable.
Le ministre du Budget et son collègue de l’Économie et des Finances ont été exhortés à préparer et à présenter « un budget sérieux, sincère et réaliste, conformément aux axes prioritaires du gouvernement et suivant les recommandations du président de la Transition ».
Samuel Camara
