À la SAG (Société aurifère de Guinée) du groupe Anglogold Ashanti, 990 tonnes de minerais par heure, à l’aide d’un des plus grands moulin d’Afrique, ayant également une capacité de 12 mégawatts par heure.
De quoi cristalliser les attentions sur cette usine à métal jaune tout autant prisé de par le monde. Laquelle a, sans doute, besoin beaucoup plus d’investissement pour son extension et son uniformisation aux standards internationaux.
C’est pourquoi, comme l’explique le Directeur Général de la SAG, Abdourahamane Diaby ,
« … la SAG continue à produire mieux qu’avant. Toutes ces nouvelles installations nous ont coûtées à peu près 172 millions de dollars. Grâce à ces nouvelles installations, traiter maintenant les roches fraiches sorties de terre … Donc, cela nous permet d’augmenter la durée de vie de la société, mais aussi de traiter tous les types d’or.»
Cependant, beaucoup de supputations ou encore de mystères entourent la destination prise par l’or du bourré. Au regard de l’état de délabrement de la ville de Siguiri où la Guinéenne de l’or est établie. Une ville de près d’un million d’habitants qui manquent de tout. Ni de d’eau potable encore moins d’électricité n’y sont suffisamment fournis. Et, cette population, en conséquence, végète dans la misère, à cause de l’extrême pauvreté qui frappe les Suiguirinkas. La production des milliers de tonnes d’or n’y a rien fait ou presque, pour aider à la modernisation de la ville qui est encore plantée au 21ème siècle d’édifices publics précambriens. Pis, les exploitants artisanaux de l’or y passent en longueur de journées, de la vie à trépas, ensevelis qu’ils sont si souvent dans la boue, par des récurrents éboulements des mines d’or. Sans que cela n’émeuve personne. Pas moins les autorités en charge de nos mines qui restent, plutôt cyniquement administratif devant ce désolant spectacle meurtrier.
La seule et unique préoccupation pour eux, étant des milliers de tonnes d’or qui, pour la plupart d’ailleurs, prendraient une destination outre que le trésor public ou la banque centrale de la République de Guinée.
Toute chose qui reste bien entendu à vérifier. C’est pourquoi la rédaction d’emergencegn.net publiera dans les prochains jours les résultats d’une grande immersion qu’elle est en train d’effectuer là, afin d’en savoir davantage sur les tenants et aboutissants de l’exploitation de l’or à Siguiri.
Youssouf Diallo
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