L’Union pour la défense des sinistrés de Souapiti a dénoncé la fermeture de la première vanne du barrage hydroélectrique et ses conséquences sur les populations riveraines.
La fermeture de l’une des trois vannes du barrage souapiti par les responsables de ce projet fait des grincement de dents. Selon l’UDSS, de nombreuses conséquences se rattachent à la fermeture de la première vanne. Elle évoque notamment l’inondation des localités riveraines et la perte des cultures.
Le Porte-parole des sinistrés de souapiti, Me Oumar Aissata Camara a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’une bonne partie des populations impactées par le projet Souapiti se retrouve aujourd’hui privée de ses cultures de fonio et d’arachide. Une situation due, selon lui, à l’inondation qui a frappé les localités riveraines après la fermeture de la vanne du barrage.
A en croire Me Camara, les localités les plus touchées sont les villages des districts de Konkouré, Kansa et Bangouya. Soit environ 12 355 habitants.
« Aujourd’hui les villages qui ont été recensés n’ont pas encore été réinstallés. Pourtant la localité est en train d’être inondée, les gens ont quitté le lieu, ceux qui y sont encore sont sans abris. Il n’y a pas eu d’indemnisation, pas de dédommagement, absolument rien pour c’est gens », a-t-il relevé. Et de poursuivre : »On ne peut pas comprendre qu’un projet de la carrure de Souapiti soit réalisé sans que les populations impactées ne soient dédommagées et réinstallées ».
Dans le cadre du contenu local de ce projet, une cité a été construite pour abriter les populations impactées. Mais d’après le Porte-parole des l’Union des sinistrés, les habitations construites ne sont que des taudis.
Par conséquent, l’union exige des responsables du projet Souapiti, le dédommagement intégral des habitants impactés afin que ces derniers puissent se construire leurs propres maisons.
Par Raoul Thierry Soumahoro