Emergence – Après la signature fin juillet du dernier accord entre les parties engagées dans le méga projet d’exploitation du fer de Simandou, lequel accord consacre la création d’une société de cogestion, les travaux de la construction du Transguinéen n’a toujours pas repris.
Difficile d’en savoir d’avantage sur les raisons de cette reprise toujours attendue des travaux, chacune des parties se gardant de communiquer sur le sujet.
Si du côté gouvernemental on n’a pas encore fini de savourer la création de cette société de cogestion, perçue comme une grande victoire pour les autorités de la transition, du côté des partenaires, notamment Winning, on ne semble pas trop enthousiaste à la signature de cet accord. Pour preuve, les travaux n’ont pas encore repris, les travailleurs qui ont été envoyés en congés techniques, n’ont pas encore repris.
L’autre fait majeur, symptomatique de la réticence du partenaire, s’il s’avère, est que, selon nos informations, des bateaux de la société en rade, remplis de matériels liés à la réalisation du projet, ont rebroussé chemin.
« Vous savez, sous la transition, il y a eu deux arrêts forcés des travaux. Le premier aurait couté des dizaines de millions de dollars à la société. C’est ce qui explique probablement la réticence de Winning qui estime que c’en est pas encore terminé avec des réactions de ce genre sous le régime militaire », nous confie un observateur.
On attend la réaction d’orgueil des militaires pour donner un coup d’accélérateur à la reprise effective des travaux.
Sadikou