Émergence – C’est devenu une activité saisonnière. Pour préserver la faune et la flore et faire face au réchauffement climatique, le gouvernement guinéen, à travers le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forets lance chaque année une campagne de reboisement.
Cette année, c’est la localité de Tagbé, dans la préfecture de Dubréka, à 50 km de Conakry qui a abrité le lancement officiel de la campagne.
Situant l’événement dans son contexte, le ministre de l’Environnement, Oyé Guilavogui, a rappelé la campagne démontre la détermination et la volonté du gouvernement de restaurer le couvert végétal. Et permettre ainsi au pays de faire face aux menaces écologiques qui se ressentent de plus en plus.
« Les enjeux des changements climatiques sont d’ordre écologique et économique », a fait savoir le ministre, ajoutant que les conséquences peuvent aussi être politiques dans la mesure où elles affectent les ressources disponibles ».
Faut-il rappeler que dans le cadre des activités de restauration du couvert forestier national, la Guinée a institué depuis 2003 institué le mois de juillet de chaque année comme « Moi de la forêt guinéenne ».
La campagne vise le reboisement de 100 hectares.
Le gouvernement guinéen lance l’édition de cette année avec la ferme ambition d’opter pour une stratégie de gestion durable des écosystèmes forestiers.
Il espère notamment apporter une réponse durable aux énormes pressions subies par les forêts guinéennes subissent des pressions les plus diverses à travers l’exploitation du bois, les cultures itinérantes sur brûlis, les feux de brousse, l’exploitation minière, le défrichement des berges des cours d’eau, l’ensablement et des perturbations pluviométriques.
Les activités de reboisement se déroulent cependant dans un contexte particulier, marqué par a pandémie de Coronavirus et la rareté de ressources financières.
Ousmane Sylla