La capitale guinéenne Conakry qui avait pourtant commencé à changer d’images grâce aux efforts engagés dans le cadre de l’assainissement notamment par le patron d’un nouveau département dédié à cette cause, est entrain de replonger dans la même situation de désolation. Des tas d’immondices sont de nouveau visible partout empêchant d’ailleurs par endroit la circulation.
Cette situation regrettable, risque de durer encore longtemps au grand dam des populations de la capitale, faute de moyens financiers et de matériels mis à la disposition des structures chargées de collecter les ordures dans les points de regroupement pour les dépotoirs.
De sources bien informées, le ministère des finances aurait gelé depuis des mois le décaissement d’un montant important en faveur notamment de l’ANSP (Agence nationale de salubrité publique). Ce montant qui serait de l’ordre de 30 milliards de francs guinéens a-t-on appris, devrait servir à financer le plan d’urgence de l’assainissement de la ville de Conakry.
Quel paradoxe d’annoncer que l’assainissement est une des priorités du gouvernement et ne pas assurer son financement.
Mohamed