Emergence – Peut-on parler de bras de fer entre l’Etat Guinéen et Bel air Mining , filiale d’Alufer Mining ? C’est ce qui semble se dessiner depuis la suspension, par le ministre des Mines, de toutes les activités de la société.
Cela fait suite au naufrage de sa barge minéralière il y a plus d’un mois. Pire, la décision de l’Etat relative à la sanction prise contre le géant minier de Boffa, contraint au payement de 7 millions de dollars de pénalité pour « attitude indélicate et pollution de la mer » cette décision a davantage détériorer les relations entre ces deux partenaires.
Selon nos informations , la société aurait protesté en jugeant la decision d’unilatérale. A cet effet, elle menacerait de fermer, pour ainsi mettre à la porte ses quelques 1 700 employés.
Emergence apprend que cette éventualité, est la mieux partagée au sein l’instance dirigeante de la société. Celle-ci aurait, par contre, souhaité non seulement savoir la base légale de l’évaluation de la pénalité , mais aussi solliciter la clémence du département en vue de les permettre de reprendre leurs activités.
Car au sein de la société, on annonce une perte qui avoisinerait les 400 000 dollars US par jour du fait de la décision de suspension qui les réduit à l’inactivité.
Au ministère des mines, on crie au chantage et promet fermement de ne pas y céder, sous aucun prétexte.
Interpellé par la rédaction, le Directeur Général adjoint d’Alufer Mining, la filiale mère de Bel air Mining, très désagréable au téléphone, l’air arrogant, dans un ton laconique, a laissé entendre qu’il n’a rien à dire.
En attendant, l’Etat ne semble pas vouloir céder devant les « caprices et chantage » de la société en réalité fautive.
La rédaction du magazine Emergence travaille sur ce dossier. Il reste évident que nous y reviendrons.
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