« Umoja » est un concept swahili, qui désigne la fabrication d’un produit à base du tissu africain, avec un savoir -aire inspiré des valeurs de l’Afrique.
L’entreprise s’inscrit dans une « démarche engagée », qui valorise le savoir-faire des artisans, sur les tissus tissés à la main.
Les baskets sont fabriqués par commande et coûtent entre 900 mille et 1 million de francs guinéens, selon le modèle. Mohamed Kaba, PDG. explique: « Umoja shoes utilise également des fibres telles que du rafia, des fibres de bananiers tissés à la main, des écorces et du liège à la place du cuir ».
Selon lui, cette entreprise fabrique six modèles différents: « Pour le représentant de la marque en baskets l’utilisation des tissus artisanaux en Guinée, les baskets en leppi de Guinée, le »bogolan » du Mali et d’autres tissus du continent vise à valoriser le textile africain et d’unir l’Afrique à travers la mode ».
En ce qui concerne ces tissus, le pdg d’umoja dit payer ces tissus à ses collaborateurs un peu partout dans les régions et en dehors du pays. « L’achat des tissus dépend du modèle de pagne, dont le prix est abordable. Pareille pour les fibres ».
Ils sont nombreux, les hommes et les femmes du pays, des célébrités surtout les étrangers qui s’intéressent à ces articles artisanaux. Poursuivant ces propos, Mohamed Kaba, affirme que pour le moment, il ne s’aventure pas sur les bénéfices. « Je dirais que nous sommes en phase d’installation et tous les paramètres ne sont pas encore en place. Nous sommes en train de livrer le produit à nos clients ».
Umoja se veut accessible à tout le monde et propose des pointures allant de 35 à 47. Pour des raisons administratives et de savoir-faire, la confection des « sneakers » (un modèle de chaussures), selon Kaba, est intégralement réalisé en Europe précisément au Portugal. Il offre aux consommateurs, une transparence complète sur chaque matériel utilisé.
Mariama Diouldé Diallo