C’est la quintessence du témoignage à émergencegn.net de Hadja Fanta Kaba, de l’UMOJA-Guinée, une structure partenaire, notamment du Portugal pour appuyer le Guinée, le Mali et le Burkina Faso pour la valorisation du textile africain.
«Nous fabriquons des chaussures à base de textile africain. C’est une création, une innovation carrément différentes de celles du marché ordinaire. Seule la semelle est faite de gomme», a expliqué à emergencegn.net la jeune Kaba.
Des chaussures qui ne se négocient pas à moins de 800 milles et 1 million de francs guinéens. En devise, il faudra débourser entre 80 et 150 euros pour se les arracher.
Cette cherté ne porte aucun coup dur à l’affluence de la clientèle, selon Fanta Kaba, qui ajoute avoir enregistré ce jeudi 07 mars sous son stand au centre culturel franco-guinéen, beaucoup d’affluence de la clientèle lançant la commande à la vue des échantillons. «Une vingtaine d’entre elles ont acheté cash, ces paires de chaussures. »
Celle qui se gargarise avoir d’autres partenaires en France et en Angleterre ne manque par ailleurs pas d’appel à l’endroit des autorités : «c’est de nous aider et nous subventionner. Parce que les Guinéens commencent à s’intéresser au textile. Avant, on s’habillait en sexy, on enviait les autres. Mais, à présent on s’est rendu compte qu’il est important de valoriser notre textile qui est utilisé diversement. Habillement, nappes pour les tables, fauteuils et même des torchons ou des gants pour descendre des marmites sur le feu.»
Demoiselle Kaba fait la promesse in fine que «si l’Etat nous accompagne, nous pouvons représenter valablement la Guinée dans les expositions à l’international.»
Son argument ? «Parce que la Guinée est toujours sous représentée , sinon absente lors des grandes expositions internationales.».
Youssouf Diallo