Emergence – La toute nouvelle ministre des Travaux Publics, Kadiatou Emilie Diaby, vient de transmettre au gouvernement un Programme d’urgence de l’entretien routier dont le coût total est estimé à 637 milliards de francs guinéens.
Le programme a fait l’objet jeudi de débats en Conseil des ministres. Sa première phase s’étend de mars à juin. Il vise à améliorer la qualité des routes nationales revêtues dont environ 70% sont en mauvais état avant la saison des grandes pluies.
Le Porte-parole du gouvernement Aboubacar Sylla assure que l’exécution de la première phase du programme d’urgence sera prise en charge en partie pour 82,9 milliards GNF par le Fonds d’Entretien Routier (FER). Il fera objet d’une analyse par le pool économique du gouvernement. Mais son adoption ne devrait souffrir d’aucune difficulté.
« En raison des contraintes budgétaires actuelles, la ministre a fait des propositions de couverture du gap de » 551,7 milliards GNF sur la période 2021-2022″, explique M. Sylla.
Venue tout droit de la Banque africaine de développement, la ministre des TP aurait pointé dans son plan d’urgence la faible capacité de programmation de l’administration routière, le retard dans le relevé des dégradations du réseau routier et l’inadéquation des ressources financières englouties ces dernières années dans le domaine.
Pour inverser la tendance, elle envisage entre autres actions la restructuration du Fonds d’Entretien Routier (FER), revoir les procédures de passation des marchés publics et élaboré un planning de mise en œuvre des projets d’entretien routier sur financement du FER.
Samuel Camara
