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Transguinéen :  Winning montre le chemin à Rio Tinto, toujours pas trop rassurant

Emergence – Bien avant la suspension du projet   par les autorités de la transition, qui ont ainsi voulu y mettre leur touche particulière, WCS (Winning Consortium Simandou) était déjà très en avance dans la construction du Transguinéen. C’est du moins le constat qui a été fait à l’époque par votre rédaction. On estimait à près de 60% l’évolution du projet.

 Winning semble afficher la même détermination d’aller à l’exportation du minerai tant convoité, depuis la reprise annoncée par les mêmes autorités du pays. Mais cette fois avec de nouvelles contraintes, dont celles relatives à la cogestion du chemin de fer avec notamment Rio Tinto, le partenaire jugé moins rassurant.

 

Ce mardi 12 mars, qui a consacré la pause de la première poutre par le Président de la transition, cette date marque un tournant décisif dans l’évolution du projet.  C’est le démarrage physique de la construction du chemin de fer.

 

 Et cette action qui augure de l’espoir par rapport à la réalisation très attendue du projet, est à l’actif du partenaire qui apparaît plus déterminé à faire aboutir le ledit projet dans le délai contractuel.

 

« Avec la co-entreprise, Rio tinto n’a plus le choix. Elle est obligée de hâter les pas, même si elle ne le veut pas. Et c’est ce qui semble se dessiner dans ses actions. Les investissements colossaux de cette société ne sont pas un gage de son engagement.  C’est ce qu’elle a toujours fait, mais dans le but de geler le projet, afin de donner plus d’opportunités à des mines de fer qu’elle exploite ailleurs, mais qui n’ont pas les mêmes qualités que les miennes du Simandou’’, nous a confié un cadre du ministère des Mines et de la Géologie.

 

A cette allure, sous la pression des militaires au pouvoir, le calendrier revu qui fixe l’exportation des premiers minerais en 2026, peut bien  tenir.

 

Emergencegn.net