Emergence – Le gouvernement guinéen et ses partenaires miniers présents sur le projet Simandou sont parvenus à de nouveaux accords jeudi 10 août relatifs à la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires.
Les documents paraphés par le gouvernement, Rio Tinto et Winning Consortium Simandou (WCS) résument en quelque sorte les responsabilités des parties prenantes, selon les informations d’Emergence.
« Cette signature représente un jalon historique pour la République de Guinée, marquant un moment mémorable dans le développement tant attendu du projet Simandou », a fait savoir la Présidence guinéenne dans un communiqué.
« La signature de ces accords revêt une importance cruciale, établissant un cadre complet pour les infrastructures clés du projet Simandou », a-t-elle précisé, ajoutant que « ces accords ouvrent la voie à la mise en place des infrastructures portuaires et ferroviaires essentielles ».
Les textes seront soumis prochainement à l’approbation du Conseil national de transition, l’organe parlementaire de la transition.
En attendant, le détail le plus important est que ces deals balisent déjà le chemin à un éventuel report du chronogramme du projet.
« L’Etat guinéen qui s’est montré flexible, accepte que la phase de construction s’étende sur un an plus en cas de forces majeures », indiquent nos sources.
On rappelle que l’accord cadre signé en 2022 consacrait la création de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) en charge de la gestion des infrastructures accordait 15% des parts à l’Etat guinéen, 42,5% à Rio Tinto et 42,5% à WCS.
Il prévoyait en outre la fin de la construction des infrastructures en 2024 et le début des exportations dans le premier trimestre 2025.
Mais les accords fondateurs pour les infrastructures portuaires et ferroviaires du TransGuinéen signé ce 10 août accordent la possibilité de repousser ce délai d’un an. Soit la fin de la construction en 2025 et le démarrage des exportation en 2026.
Simandou est le plus grand gisement de fer inexploité au monde avec des teneur avoisinant 65%. Les investissements sont estimés à 15 milliards de dollars.
Samuel Camara