L’inspection de la cargaison des 18 000 tonnes de riz d’origine birmane déchargée au Port d’Abidjan du 11 au 18 mars 2019 par le navire Océan Princess, en provenance d’Asie via les ports de Conakry et de Lomé, a révélé des «anomalies sur la qualité», a annoncé le ministre ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
« Les résultats des analyses des échantillons de ce riz effectuées par un laboratoire accrédité et agréé dans le cadre du programme de Vérification de conformité des marchandises à destination de la Côte d’Ivoire (VOC), sont non-conformes à la norme ivoirienne », écrit le ministre dans un communiqué.
En conséquence et conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi du 15 juin 2016 relative à la répression des fraudes et des falsifications en matière de vente des biens ou services, « il est procédé à la saisie réelle et la mise sous scellés de ces 18 000 tonnes de riz birman et au déclenchement de la procédure de destruction » , ajoute M. Diarrassouba.
Cette importante quantité de riz appartiendrait à un opérateur économique guinéen, selon plusieurs sources proches du dossier.
L’Etat ivoirien a mis en place depuis le 15 février 2019, un dispositif de contrôle de conformité pour la protection des consommateurs, rappelle-t-on.
APA