Emergence – La Société Financière Internationale (SFI), branche du groupe de la Banque mondiale qui accompagne le secteur privé, a réaffirmé mercredi 9 juin sa ferme volonté de soutenir les autorités guinéennes dans la création d’un environnement favorable à l’éclosion d’un écosystème entrepreneurial dynamique.
La SFI prévoit de continuer son soutien à la mise en œuvre des réformes du climat des affaires, essentiel pour rendre propice le cadre des affaires en Guinée, a dit Mariama Ciré Sylla, Program Manager de l’institution. « On compte également continuer nos soutiens pour la promotion du contenu local qui est un levier de développement fort, le renforcement des entrepreneurs locaux et continuerons le développement de l’écosystème entrepreneurial en concert avec le gouvernement et les structures qui accompagnent les entrepreneurs tel que le SADEN », a-t-elle souligné.
Mariama Ciré Sylla s’exprimait ainsi à l’ouverture de la 3è édition du Salon des Entrepreneurs de Guinée (SADEN), un espace de partage d’expériences, de discussions d’affaires et de présentations de projets pour les entrepreneurs débutants en quête de financement.
Organisée avec l’appui de la SFI, l’édition 2021 du SADEN se déroule sur le thème : « L’entrepreneuriat à l’épreuve de la Covid-19 ».
Pour le Program Manager de la SFI, ce Salon est devenu au fil des ans, une opportunité de coordination unique entre le secteur privé, les pouvoir publics et l’économie locale avec à la clé la possibilité de soutenir l’entreprenariat.
Madame Sylla a encouragé les entrepreneurs locaux à développer des compétences pouvant leur permettre de décrocher des financements.
« Il est important pour les porteurs de projets de croire en leur rêve, d’oser foncer vers les opportunités qui peuvent se matérialiser et d’être résilients », a-t-elle conseillé. « Le monde d’aujourd’hui appartient aux téméraires, on dirait même au plus téméraires. Donc n’hésitez pas », a-t-elle insisté.
En Guinée, la filiale de la Banque mondiale dispose d’un portefeuille diversifié, allant des mines aux finances en passant par des infrastructures d’accueil et l’agrobusiness. Ses engagements sont évalués à près de 400 millions USD.
Samuel Camara
