Emergence – Rio Tinto a signé samedi avec Winning Consortium Simandou de nouveaux accords d’investissement pour les infrastructures portuaires et ferroviaires du projet de Simandou.
Selon les termes de ces nouveaux accords, Rio Tinto Simfer devrait prendre une participation de 34 % au sein des entreprises de Winning chargées de construire l’infrastructure du projet Simandou.
Autre détail important, Rio Tinto mettra sur la table une contribution financière de 100 millions USD pour poursuivre le développement du projet.
Cet investissement qui représente une première tranche, constitue en principe la contrepartie des investissements réalisés à ce jour sur le projet du chemin de fer et du port par WCS.
« Les parties continuent de négocier les modalités de la coentreprise et les accords commerciaux pour mettre en œuvre le co-développement », indiquent les deux sociétés dans un communiqué de presse conjoint.
Les compagnies Rio Tinto et WCS signent ces accords presque deux mois après avoir paraphé les accords fondateurs pour les infrastructures avec le gouvernement guinéen.
Simandou est le plus grand gisement de fer inexploité au monde avec une teneur avoisinant 65%. Les blocs 1 et 2 sont détenus par Winning Consortium Simandou, un groupe détenu par le singapourien Winning International Group, Shandong Weiqiao Group de Chine et le chinois Baowu. Tandis que les blocs 3 et 4 appartiennent à Simfer, une joint-venture formée par le gouvernement guinéen, Simfer Jersey Limited (85%), elle-même constituée de Rio Tinto Group et Chinalco.
Les investissements prévisionnels sont estimés à 15 milliards de dollars US.
Samuel Camara
