Emergence – Abordant le secteur minier devant le Conseil national de transition (CNT), le Premier ministre Amadou Oury Bah s’est d’abord réjoui de la construction d’une raffinerie d’or à Gbessia ainsi que celle d’alumine projetée à Boké. Toutefois, il compte sur l’entrée en production du projet d’exploitation du fer du Simandou pour réussir le pari de la transformation économique de la Guinée.
Contrairement à sa sortie chez nos confrère de TV5 ou il annonce un revenu compris entre deux à trois milliards dollars dans un délai de moins de deux ans, correspondant théoriquement à la première année de l’exploitation de ce gisement de fer, le locataire du palais de la Colombe revoie les chiffres à la baisse. Il annonce les revenus de l’Etat oscillant entre 1,5 et 2 milliards de dollars par an.
Il précise également que la construction du Transguinéen permettra de relier « l’Atlantique aux confins de Beyla » par un chemin de fer multi-usagers : mines certes, mais également personnes et marchandises pourront être transportées par ce corridor, le long duquel émergeront des villes, se veut optimiste Bah Oury.
De 11 000 emplois créés à date, le projet pourrait, ajoute-t-il, générer jusqu’à 120 000 emplois. Il offrira également les opportunités de marché aux entreprises locales, car le Gouvernement attache du prix au respect de la Loi portant contenu local dans le cadre de la mise en œuvre des projets, en particulier pour un projet d’une telle envergure.
Le Premier ministre conclut que tous ces investissements stratégiques vont contribuer à la redynamisation de l’économie guinéenne.
Naplèlon
