La très crédible banque française de la BNP PARIBAS a décidé il y a plus de deux semaines, de se retirer dans les actions de la BICIGUI l’autre banque guinéenne, l’une des plus anciennes du système bancaire du pays.
Officiellement, l’actionnaire majoritaire avec 51% des parts, justifie cette décision par le fait qu’elle voudrait se consacrer à d’autres opérations qu’elle estime certainement, la plus rentable ailleurs sur le continent , notamment au Maghreb et en Afrique du Sud.
Interrogé sur le sujet lors de sa conférence de presse organisée la semaine dernière à Conakry, le Premier ministre Kassory Fofana a semblé banaliser ce qui, pourtant en réalité, ne doit pas l’être. Il laissera entendre que c’est une décision qui ne concerne pas que la Guinée.
Cela est une réalité certes, car la Banque française a aussi suspendu ses activités au Mali et au Burkina.
Selon nos informations, dans la mesure des risques qui est l’un des facteurs indispensables à l’investissement, les patrons de cette banque auraient estimés que le risque d’insécurité serait très élevé dans ces pays.
Au Mali et au Burkina, ce risque commente-t-on est lié aux attaques terroristes, par contre en Guinée précise la même source, il est lié à l’instabilité socio-politique en perspective à cause de la volonté très contestée du pouvoir en place de changer la constitution.
Dans tous les cas, le départ d’une banque aussi crédible et importante dans ces pays, laisse la voix libre à d’énormes spéculations peu honorables…
Dossier à suivre !
Alpha Oumar