Emergence – Le ministre du Budget, Moussa Cissé, a procédé, la semaine dernière, à la nomination des chef des Divisions des affaires administratives et financières (DAAF) dans les départements ministériels et certaines institutions.
Pour ceux qui s’attendaient à un véritable remue-ménage, ce fut plutôt un léger lifting. Les mêmes personnes qui ont été pointées, à tort ou à raison, comme étant la preuve éloquente du laisser-aller et de l’impunité du régime déchu auquel ils ont appartenu, ont été presque toutes reconduites. Au-delà de cette image de prévaricateurs qui leur colle à jamais à la peau, ils ont été aussi convoqués à se justifier au purgatoire. Leurs passeports confisqués et leurs comptes gelés.
Dès lors, l’acte de nominations est perçu comme une prime à l’impunité. A moins qu’on nous dise que le CNRD a été trop alarmiste. Qu’il est vite allé en besogne aux fins de conforter sa popularité, en culpabilisant des cadres avérés indispensables au fonctionnement de son administration.
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Ainsi, c’est à se demander, qui en est responsable, entre le CNRD et le ministère du Budget ?
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