Emergence – Dans une interview réalisée par la Cellule de communication du ministère des Mines, le Conseiller économique et fiscal dudit ministère a dressé un bilan exhaustif, plutôt flatteur, de la gestion de ce département. M. Yakhouba Kourouma de qui il s’agit a aligné des chiffres à couper le souffle qui, s’ils s’avèrent, sont révélateurs d’une grande mutation positive dans ce secteur pourvoyeur de l’économie nationale. Sauf que, en des passages, on peut bien y déceler des excès ou des inexactitudes.
C’est par exemple les chiffres dans le passage concernant les mobilisations de recettes par la SOGUIPAMI (Société Guinéenne du Patrimoine Minier).
A propos, le Conseiller fiscal affirme que « l’application de l’article 138-III relatif à la commercialisation du minerai à des prix de pleine concurrence par le Ministère des Mines et de la Géologie, a permis à la SOGUIPAMI de mobiliser environ 12 mille milliards GNF de recettes minières en trois (3) mois d’exercice, presqu’équivalent à l’objectif annuel assigné à la douane pour la mobilisation de recettes douanières. »
Soit c’est un lapsus, soit c’est une méconnaissance du sujet. Dans tous les cas, le département en charge des Mines et de la Géologie se doit de corriger cette absurdité de son Conseiller économique et fiscal.
Cependant, il est évident que la SOGUIPAMI, selon son communiqué publié le 03 mai 2022 dans nos colonnes, en termes de mobilisation des recettes, a mieux fait pendant le premier trimestre de cette année, qu’à la même période en 2021. Dans ledit communiqué il est indiqué que ces recettes qui s’élèvent à 11,950 milliards de francs guinéens au premier trimestre, représentent 83% des recettes globales de l’année 2021. Cela grâce à la mise en œuvre des droits de commercialisation de l’État, auprès des nouvelles sociétés minières en activité dans le domaine de la bauxite.
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Sadikou