Premier magazine dédié à l’économie guinéenne et africaine

Protection de la Faune et la Flore : plusieurs espèces protégées réintroduites au Parc National du Haut Niger avec l’appui du FECAN

Emergence – Une avancée majeure dans la préservation de la biodiversité vient d’être réalisée avec la réintroduction d’espèces protégées dans le Parc National du Haut Niger (PNHN). Cette opération a été menée au parc du Haut Niger, le 1er février 2025 par la Brigade Nationale de lutte contre la Criminalité sur la Faune et la Flore, avec le soutien financier de FECAN.

Au cours de cette mission, trois babouins sub-adultes et deux crocodiles ont été relâchés dans une zone intégralement protégée du parc, au bord du fleuve Niger. Ces animaux avaient été confisqués lors d’opérations de lutte contre le trafic d’espèces sauvages ou récupérés auprès de particuliers qui les détenaient illégalement.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale de protection de la faune sauvage, visant à restaurer les populations d’espèces menacées et à renforcer l’équilibre écologique du parc. Le PNHN, reconnu pour sa richesse biologique, constitue un habitat naturel idéal pour ces espèces.

Les autorités rappellent que la détention d’animaux sauvages vivants est strictement interdite sur l’ensemble du territoire national, conformément à l’article 52 du Code de Protection de la Faune Sauvage et de la Réglementation de la Chasse. Toute personne détenant illégalement de tels animaux s’expose à une peine de prison de 6 mois à 2 ans et une amende allant de 5 000 000 à 50 000 000 GNF, selon l’article 166 de la loi. Pour les espèces intégralement protégées, la peine d’emprisonnement devient obligatoire.

Les autorités encouragent la population à respecter la loi et à signaler toute détention ou commerce illégal d’animaux sauvages. La préservation de la biodiversité est un enjeu crucial pour l’équilibre des écosystèmes et la protection des générations futures.

Daouda Yansané