Emergence – Ce mercredi 31 mai 2023, Rio Tinto Simfer a signé avec ses sous-traitants et fournisseurs de main d’œuvre un accord-cadre établissant les exigences spécifiques en matière d’emploi local pour la construction des blocs 3 et 4 du projet Simandou.
L’accord-cadre vise à assurer une participation accrue des travailleurs guinéens tout au long des différentes phases de construction du projet. Des directives claires et contraignantes y sont définies pour tous les contractants, y compris les sous-traitants et les fournisseurs de main-d’œuvre, afin de promouvoir l’emploi local et le développement de la main d’œuvre guinéenne dans le strict respect du code du travail.
Il donne la priorité à l’emploi de Guinéens pour les postes disponibles, qu’ils soient qualifiés, semi-qualifiés ou non qualifiés. L’accord règle également les conditions de recrutement, d’emploi et de rémunération des employés des sous-traitants de Rio Tinto Simfer. Tous les postes non-qualifiés doivent être occupés par des membres des communautés locales, c’est-à-dire les personnes directement impactées par le projet.
Les contractants de Rio Tinto Simfer ne peuvent recruter d’expatriés que s’il n’existe pas de ressource guinéenne disponible pour remplir les conditions de qualification et de compétence d’un poste. Ils doivent aussi élaborer et mettre en œuvre un programme de formation et de développement pour chacun de leurs employés nationaux.
Avec la signature de cet accord-cadre, la société Rio Tinto Simfer permet la création de 600 emplois directs. Pour la construction de la mine et du chemin de fer, elle a déjà mobilisé 2 300 ouvriers dont 93% de Guinéens et d’ici la fin de 2023, 6 000 travailleurs supplémentaires sont attendus.
Il faut rappeler que cet accord a été élaboré avec le concours de l’Inspection générale du travail et la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG).
Naplèlon