Emergence-Dans le cadre de la réalisation du Projet Simandou, la société Rio Tinto Simfer est très avancée à ce jour sur ses chantiers de construction de la mine et du chemin de fer.
Dans un courrier électronique envoyé à notre rédaction, la société Rio Tinto rappelle que plus de 2 300 personnes, dont 93% de travailleurs guinéens, ont déjà été mobilisées principalement pour la construction du site minier et du chemin de fer qui reliera Beyla à Kérouané. Elle indique aussi que 6 000 travailleurs supplémentaires devraient être mobilisées d’ici la fin de l’année pour la construction de la mine et du chemin de fer.
Les aménagements du camp temporaire sur le site de la mine avancent comme prévu, avec la construction de deux grandes plateformes par IBS et GPC, deux sociétés guinéennes qui emploie actuellement plus de 300 travailleurs sur le site. La première plateforme accueillera un camp de 1 000 personnes, et la deuxième plateforme accueillera un autre camp pouvant héberger 2 300 personnes. Tout le ciment utilisé pour cette construction est produit localement.
Les travaux d’amélioration des routes autour de la mine se poursuivent avec l’attribution de contrats supplémentaires à des entreprises guinéennes grâce à l’accord-cadre de services pour tous les travaux d’habilitation, y compris une installation de stockage et de distribution en eau non potable. Parallèlement, Rio Tinto est en train de sélectionner une entreprise guinéenne, dans le but de renforcer sa capacité à entretenir les routes tout au long de la phase de construction.
S’agissant de la construction de la mine, Rio Tinto prévoit mobiliser environ 3 500 travailleurs pour accélérer sa progression dans le cadre de l’exploitation minière tout en mettant l’accent sur les travaux de terrassement en vrac. Même que cette mobilisation se poursuivra jusqu’à la fin de 2023 toujours en donnant la priorité à l’emploi local. Il faut noter que l’ampleur du projet d’exploitation minière est considérable et nécessitera entre autres : 16 000 m3 de béton ; 20 000 tonnes d’acier ; 26 kilomètres de convoyeurs ; 50 000 rouleaux de convoyeurs ; 40 millions de m3 de remblais.
Quant à la construction du chemin de fer, l’évaluation d’impact environnementale et sociale de l’embranchement ferroviaire a été achevée avec succès l’année dernière. La mobilisation de l’équipe de construction du chemin de fer a démarré en octobre 2022. La construction du chemin de fer comprendra 4 ponts et un tunnel de 900 mètres. Rio Tinto prévoit aussi 2 500 travailleurs supplémentaires ainsi que des équipements lourds. Des travaux géotechniques sont en cours pour finaliser la conception de l’embranchement ferroviaire, y compris l’échantillonnage et l’analyse du sol, ainsi que l’étude du site.
Rio Tinto compte réaliser 4 000 mètres de forage d’ici le troisième trimestre 2023. Les commandes sont déjà faites pour les matériaux de construction et les machines de chantier nécessaires, notamment des excavateurs, des bulldozers et des grues.
Le contractant ferroviaire est déjà sur le site. Sur les plateformes de Siatourou et de Loffa, il établira quatre camps d’hébergement des travailleurs et aménagera 70 km de routes d’accès le long de l’embranchement de Simfer permettant la construction. Chaque camp accueillera environ 500 personnes, soit un total de 2 000 travailleurs. Ces camps sont stratégiquement positionnés pour couvrir des sections de 20 km de la voie ferrée, ce qui permet aux travaux de se dérouler simultanément, accélérant ainsi le calendrier de construction. Le camp sera alimenté par des énergies propres, en utilisant des panneaux solaires pour ses besoins en électricité.
La société Rio Tinto fait de la sécurité des employés et des communautés locales une priorité absolue.
Naplèlon