Pendant ce mois de pénitence, nombreuses sont les activités génératrices de revenus qui sont ralenties pour ne pas dire paralysées. L’on peut citer entres autres la vente ambulante des sachets d’eau minérale, des restaurants, la vente des boissons alcoolisées vidés de leur clientèle.
Pour tenir le cap certain(e)s vendeur(e)s ont su changer de marchandises pour subvenir à leur besoin durant ce mois. La plupart d’entre eux gagnent leur pain de façon quotidienne.
Selon Aissata Thiam, ce mois de ramadan vient avec ses particularités dans plusieurs domaines. « Je vends des sachets d’eau glacées le long des embouteillages de commandenyah à la CBG commune de Ratoma. Je suis tenue obligée de vendre autres choses tels que des fruits pour subvenir aux besoins de ma famille parce que les gens ne boivent ni ne nt la journée » , a-t-elle expliqué.
Une autre activité paralysée, c’est la vente de nourriture dans les restaurants locaux. Binta Diallo est une vendeuse de riz et sauce dans le même quartier. « Durant tout ce mois, on ne travaille pas aux restaurants, parce que 97% de nos clients sont musulmans. La nuit aussi, la nourriture est à portée de main de chez tout un chacun. C’est pourquoi pour compenser ce vide, je revends du jus en bordure de route mais le bénéfice est très inférieur à celui des autres mois. Par jour je ne peux gagner entre l’intervalle de 50.000 francs mais avant j’encaissais plus ou moins 400.000francs le jour ».
Mariame Diallo