Emergence – La position de la Guinée, qui a perdu trois places dans dernier classement Fraser Institute de 2022, qui apprécie la politique d’attraction des investisseurs dans le domaine minier, n’est pas un fait du hasard. Loin s’en faut. Il découle d’une triste réalité alarmante par les spécialistes du domaine, relativement à la politique minière en vigueur dans le pays.
Le projet nimba dont l’exploitation était prévue dans sous peu, selon la convention de base plusieurs est une fois charcuté.
Au gré de l’évolution de la situation, celle-ci devrait est renvoyée aux calendes grecques, ou ne verra même plus jour. En cause, un courrier du ministre des Mines, Moussa Magassouba , en date de mai 2023, à l’adresse de la direction de la SMFG (Société des Mines de Fer de Guinée), informant celle-ci que la Guinée écarte définitivement l’option Libérienne pour l’évacuation du minerai dans le schéma de l’exploitation du mont Nimba.
Dans le même courrier que Emergence a parcouru, le ministre précise que l’option qui prévaut désormais est le TransGuineen qui s’arrête, faut-il le préciser , à Beyla. Alors que toutes les études menées pendant les vingt dernières années pour le développement du projet, d’abord avec BHP et Newmont, puis , tout récemment, avec HPX, ont conclu que seule l’option Libérienne est rentable pour l’exploitation de cette mine .
Ce courrier, à coup sûr, a provoqué au sein de la société l’effet d’un trop grand désespoir, quand on nous informe que le partenaire actuel, qui est HPX, attendaient des autorités Guinéennes les dernières autorisations pour passer à la construction de la mine. Il s’agit notamment du permis environnemental et la finalisation des négociations avec le gouvernement libérien.
Un connaisseur de ce projet, affirme non sans regret, que c’est un coup fatal administré au projet Nimba, quand on sait, poursuit-il, que des centaines de millions de dollars US y ont été investis.
Une source au sein de la société nous affirme qu’à la suite de ce courrier du ministre des Mines, le syndicat a été informé d’une réduction drastique du personnel. Ce qui mettra inéluctablement le projet sur cale, et pendant très longtemps.
A rappeler, que l’option libérienne a été un engagement de la Guinée dans la dernière convention consolidée et amendée avec les partenaires actuels du projet.
Ce qu’il faut redouter, c’est l’éventualité de l’ouverture d’un contentieux majeur qui va opposer la Guinée à la société américaine HPX du richissime homme d’affaires Martin Robert Friedland.
Dossier à suivre !
Mognouma