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Mines : HPX intimée de renoncer à l’évacuation de sa production du fer par le Libéria (Exclusif)

Emergence – Le dernier voyage à Conakry de Président and Chief Exécutive officier de High Power Exploration n’a pas suffi pour les dirigeants de cette société minière de convaincre les autorités Guinéennes à céder sur leur exigence de toujours.

L’évacuation de la production du gisement de fer à partir du port de Boukanan, au Liberia. Bronwyn Barnes, comme c’est d’elle qu’il s’agit, est partie de la Guinée bredouille. On apprend, qu’à l’occasion du séjour de cette haute responsable de la société, les autorités Guinéennes au haut lieu, ont réaffirmé leur position à propos de ce sujet qui divise les deux parties, ce depuis le coup d’Etat du 05 septembre.

Dans un ton ferme et assumé, nous informe une source à la Présidence, les autorités du pays ont réitéré qu’elles sont opposées à toute évacuation de la production du fer du Nimba par le Libéria.  La même source nous précise que le Président de la transition est intraitable sur le sujet. Qu’il aurait demandé que la société construise un chemin de fer jusqu’à Beyla pour se joindre au TransGuinéen, afin de pouvoir évacuer par ce canal, en passant par le port de Moribaya.

Au niveau de la société qui exploite le gisement du fer du Nimba, on n’entend pas se plier devant cette volonté des militaires au pouvoir. On y soutien que ce n’est pas une faveur d’accepter cette demande, que c’est plutôt une exigence, celle d’appliquer une convention signée avec le pays.

Pour rappel, le 05 septembre 2020, un an avant le coup d’Etat, les autorités Guinéennes d’alors se sont engagées, à travers une convention ratifiée par l’assemblée nationale, d’accorder à HPX, le droit d’exportation du fer du nimba par le Liberia jusqu’à hauteur de 3à 5millions de tonnes exportée. Au terme de l’exportation de cette quantité, la convention prévoit que la société trouve les moyens d’évacuer par le TransGuinéen.

Par-dessus-tout, si la décision de la Présidence Guinéenne peut être saluée, elle comporte cependant des handicaps qui seront sans doute préjudiciable à son exécution. Ils seront relatifs au financement, dès le début de la production, du chemin de fer de raccordement distant de près 100 km ainsi que d’un port d’évacuation. Car, il faut préciser, qu’à Moribaya, les deux sociétés qui financent le TransGuinéen, ont chacune leur port d’évacuation.

La réponse à ces questions est déterminante pour la réalisation du projet, après l’annonce faite par Madame Barnes en marge de son audience avec le ministre des mines, sur le bouclage des financements.

La Rédaction