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Les derniers réglages pour la Banque nationale d’Investissement de Guinée

(Émergence) – Au cours de son Conseil ordinaire du jeudi 23 janvier, le gouvernement guinéen a validé un projet de Décret portant Statut Particulier de la Banque Nationale d’investissement de Guinée.

Agréée en octobre 2018 par Décision du Comité des agréments de la Banque centrale, la Banque nationale d’investissement de Guinée (BNIG) se veut un instrument de promotion de l’entreprenariat et de mise en application de sa politique de l’Etat dans les domaines économique et social. Son but est de promouvoir et d’accompagner les entrepreneurs guinéens.

L’institution bancaire est codétenue par l’Etat guinéen à hauteur de 60%. Le reste des parts revient à la Banque centrale (30%) et le groupe bancaire camerounais Afriland First Group (10%). Officiellement, son capital social de 100 milliards est entièrement libéré. 

Le projet de décret validé par le gouvernement stipule notamment que la BNIG devra prendre des participations et financer les entreprises qu’elle organise.  La toute jeune banque guinéenne n’est pas mandatée à collecter de dépôts de la clientèle. « Elle joue plutôt le rôle de pépinière de clients pour les banques commerciales », commente-t-on dans la sphère étatique.

La rémunération des bons d’investissement par la BNIG SA est fixée à 3% l’an, ajoute le ministre porte-parole du gouvernement Aboubacar Sylla, citant le gouverneur de la BCRG. « Ces bons d’investissement peuvent être éligibles aux guichets de refinancement de la BCRG et sont admis en constitution des réserves obligatoires ».

Samuel Camara