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Les charges locatives coûtaient 300 milliards GNF à l’Etat guinéen par an

Emergence – Lancée par les autorités de la transition, l’opération de rénovation du patrimoine bâti public de l’Etat n’est pas un fait du hasard. Elle a pour objectif de loger les fonctionnaires  de l’Etat d’une part, mais aussi de mettre  main sur les domaines de l’Etat spoliés par des particuliers.

Selon Ali Soumah, Directeur général adjoint du Patrimoine Bâti-public qui intervenait sur la radio nationale, mercredi 31 août, l’Etat a pu loger 14 services publics autrefois en location. « L’Etat perdait chaque année 300 milliards de francs guinéens en termes de charges locatives », a-t-il dit.

Cette manne financière représentait en réalité les frais de location des sièges de certaines institutions. Faut-il rappeler que les organismes gouvernementaux comme la Commission électorale nationale indépendante, certains tribunaux de première instance, la Cour des compte, la Cour constitutionnelle, le Conseil économique et social et bien d’autres sont logés dans des édifices privés.

L’ouverture de nombreux chantiers devrait permettre à l’Etat mettre fin à cette saignée financières.

D’après le DGA du Patrimoine Bâti-public, des chantiers sont déjà ouverts sur les sites récupérés. « Il y’a des bâtiments qui sont en train de pousser au niveau de la Minière. Il y a la ferme avicole de Koporo qui est en cours avec un grand chantier de sécurisation de cette zone. La Cité Chemin de Fer est en chantier de rénovation. Nous avons avancé sur beaucoup de rénovations au niveau de la cité Sans-Fil et la Cité Ministérielle », a-t-il énuméré.

Daouda Yansané