Emergence – Le Mouvement syndical guinéen, une plateforme d’une douzaine de centrales syndicales, vient d’adresser au gouvernement, une lettre revendicative qui comprend cinq points. Les négociations devraient s’ouvrir dans les prochaines semaines s’annoncent tendues.
La plateforme revendicative signée du Coordinateur du mouvement et Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) exige tout d’abord une revalorisation de 100% de la valeur monétaire du point d’indice pour toutes les catégories des fonctionnaires et pensionnés.
Le groupe invite par ailleurs le gouvernement à majorer les indemnités de logement et de transport de 500 000 chacune. Pour les agents de la fonction publique, l’indemnité de logement est de 113 850 francs guinéens pour les hiérarchies A et B. Celle de transport est fixée à 312 800 francs guinéens.
Le mouvement syndical guinéen appelle à des « négociations internes dans les secteurs privés et mixtes, permettant une valorisation du salaire de base à hauteur de 70% », explique dans le correspondance, Amadou Diallo, Coordinateur du mouvement.
Ce n’est pas tout. Dans ce qui apparait comme source potentielle de crise sociale avec la junte, le syndicat veut aussi une revalorisation de 50% des derniers salaires de 2 mensuels payés de la pension de retraite des travailleurs déclarés à la Sécurité sociale, ainsi que le passage de deux à douze mois de la prime de départ à la retraite.
Les centrales syndicales parmi lesquelles figurent en plus de la CNTG, la COSATREG et l’USTG appelle s’insurge contre multiples les tracasserie liées à la délivrance des documents administratifs biométriques. Elles demandent la baisse les prix de la carte grise et du permis de conduire des engins roulants en faveur des travailleurs de tous les secteurs confondus.
Samuel Camara