Émergence – Le président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya a pris un décret mardi 28 septembre pour promulguer la Loi des finances rectificatives de l’exercice 2021.
Cette loi des finances rectificatives, adoptée le 3 septembre, avait suscité de l’indignation au sein de l’opinion en raison de l’accroissement injustifié des allocations budgétaires de la Présidence de la République et de l’Assemblée nationale.
Si cette loi projette un taux de croissance de 5,2% et une inflation de 8,5% au 31 décembre, les projections de recettes se situent à 25 783, 95 milliards de francs guinéens contre 29 316,54 milliards de francs guinéens pour les dépenses, le hic réside dans le fait que 30% représente la part allouée aux investissements.
Par ailleurs, le budget de la Présidence de la République gonfle de 492,5 milliards de francs dans la Loi des finances initiales à 667,3 milliards de francs guinéens, soit une augmentation de 174,8 milliards de francs guinéens.
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Mais très vite, le chef de la transition précise dans son décret les dépenses du personnel pour toutes les institutions républicaines et les départements ministériels tel que prévue dans cette LFR 2021 sont gelées et renvoyées aux crédits correspondant figurant dans la loi de finance initiale exercice 2021.
Ousmane Sylla