Emergence – Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry, a donné jeudi 12 janvier, le coup d’envoi de l’opération d’enrôlement biométrique des étudiants des écoles professionnelles de Guinée.
C’est en compagnie de son cabinet que le ministre Barry qui a procédé au lancement du recensement biométrique qui va s’étendre sur tout le pays.
A l’École nationale de secrétariat, d’administration et de commerce (ENSAC), située au quartier Donka, dans la commune de Dixinn, que l’opération a été lancée.
« Après le personnel de l’Enseignement technique et de la formation professionnel, c’est au tour des étudiants de connaitre cette opération de biométrie », s’est réjoui le ministre Alpha Bacar Barry à l’entame de ses propos.
Cette deuxième phase de biométrisation que connait le département de l’Enseignement technique concerne essentiellement les apprenants. « Nous allons commencer par une des écoles qui a le plus gros effectif de la ville de Conakry qui est l’ENSAC. Progressivement nos équipes se déploieront à partir sur toute l’étendue du territoire pour pouvoir procéder à l’enrôlement biométrique des apprenants », a-t-il indiqué.
S’agissant de la portée de cette opération, le ministre a énuméré plusieurs avantages. « Premièrement, c’est la maîtrise des effectifs des étudiants de l’Enseignement technique. Elle nous permet à travers les données qui seront collectées de pouvoir mieux planifier la logistique, l’orientation et le programme d’insertion socioprofessionnel après l’obtention du diplôme. Deuxièmement, cela nous permet de faciliter les opérations de paiement de la bourse d’entretien accordée par le Chef d’Etat. Et troisièmement, elle nous permettra de mieux comprendre et de mieux saisir la carte scolaire qui sera de façon authentique, sérieuse après la collecte de l’ensemble des informations ».
Pour Hamidou Diallo, Directeur national du numérique au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, un processus de contrôle est conçu pour la réussite de cette opération.
« En plus d’ENSAC, il y a d’autres équipes qui sont parties dans les communes de Ratoma et Matoto. Nous avons mis en place un processus qui permet de contrôler le document des apprenants, savoir s’ils ont fait le concours et le Certificat national. Après tout, ils passent au processus de biométrisation, c’est-à-dire la prise d’empreinte », a rassuré M. Diallo.
Un fois le recensement terminé, les apprenants reçoivent dans leur adresse email l’attestation de biométrie qui leur permettra de confectionner leur carte d’apprenants biométrique et pouvoir bénéficier des bourses.
La politique est saluée par les étudiants eux-mêmes qui s’attendent à un assainissement de leurs milieux.
« La biométrie va nous sécuriser et nous permettre de recevoir nos bourses d’entretien sans difficultés. J’invite mes amis qui ne sont pas au courant de venir faire leur enregistrement biométrique », a précisé Fatoumata Kéita.
Daouda Yansané
