Ce projet contribue, selon nos informations, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région à travers le développement de la pisciculture en milieu rural.
Il cible les préfectures de Kankan, Mandiana et Siguiri, afin que puissent bénéficier directement 11, 700 personnes dont 82,7% de femmes. Il s’étend sur une année (Mars 2019 à mars 2020), rapporte-t-on à emergencegn.net.
Le ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime Frédéric Loua a présidé la cérémonie de lancement dudit projet dans ses locaux le mercredi 10 avril.
Le coût budgétaire total est de : 1,115, 663 dollars US, selon des sources documentaires issues du département concerné, répartis entre deux bailleurs de fonds.
Le japon a financé à hauteur de 1, 000,000 dollars US et le PNUD-Programme des nations unies pour le développement, 115, 663 dollars US.
Et, pour la mise en œuvre du projet, les attentes sont triples. Primo, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée (ANAG) et ses services déconcentrés afin de leur permettre de fournir un meilleur support technique et le suivi des pisciculteurs.
Secundo, l’aménagement et l’empoissonnement de 15 sites piscicoles (dont 5 par préfecture), à travers une approche participative. Ces 15 sites piscicoles devraient permettre de produire au moins 22 tonnes de poisson la première année, avec un potentiel d’accroissement les années suivantes. Et, tertio, l’accroissement de la disponibilité du poisson sur le marché local à travers : l’organisation des fréquences de pêche suivant les besoins du marché et les cycles de production, l’amélioration des techniques de transformation et de distribution, la formation et l’équipement des vendeuses.
Youssouf Diallo