Emergence – Le gouvernement guinéen tient depuis mercredi 24 février, la première édition du GUIF – Guinea Investment Forum – dont le but est de convaincre des partenaires étrangers à investir massivement dans le pays.
Le GUIF ainsi lancé dans la capitale guinéenne, Conakry, et qui dure trois jours, réunit plus de 1500 participants dont 300 étrangers.
A travers des rencontres B2B et trois panels sur l’agrobusiness, les NTIC et les mines, l’Etat guinéen espère, in fine, accroitre les investissements directs étrangers dans le pays.
Selon le ministre des Investissements et des Partenariats publics-privés, Gabriel Curtis, environ 70 projets totalisant des possibilités d’investissements de 2,235 milliards de dollars sont à soumettre à de potentiels investisseurs. Le secteur de l’agrobusiness à lui seul présente des projets de 400 millions USD.
Pour réussir son pari, le gouvernement guinéen met d’abord en avant les réformes engagées au cours de la décennie dernière. Lesquelles réformes ont permis au pays, d’après Curtis, de bénéficier d’un meilleur classement au Doing business de la Banque mondiale et sur l’Indice de compétitivité du Forum de Davos.
Il se réjouit principalement des investissements records réalisés dans les domaines des mines évalués à 10 milliards USD, l’énergie (2 milliards USD), le numérique (337 millions USD) et dans les infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires.
« Si les réformes ont porté des résultats, le gouvernement entend accentuer son soutien au secteur privé. Ce soutien se traduit par des actions concrètes comme l’établissement de partenariats stratégiques entre le privé et le public et l’établissement d’un dialogue entre le secteur privé et le public. Cette première édition du GUIF s’inscrit dans cette logique », a ajouté le ministre Gabriel Curtis.
Organisé à travers l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP-Guinée), le Guinea Forum Investment promeut les avantages comparatifs de la Guinée et explique aux investisseurs pourquoi investir en Guinée, dans les secteurs aussi diversifiés que l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures, le tourisme, les Technologies de l’information et de la Communication, les mines, l’industrie et l’énergie.
Samuel Camara