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Le gouvernement guinéen scelle un partenariat avec CEGEP Canada pour qualifier son enseignement technique

Emergence – Pour la qualification de l’enseignement technique et la formation professionnelle, le ministre Alpha Bacar Barry et son département sont à pied d’œuvre et sur tous les fronts. Ce mardi 5 juillet, le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et le Collège d’enseignement général et professionnel (CEGEP) du Canada ont signé un partenariat de formation des formateurs des écoles de l’enseignement technique et professionnel de Guinée.

Après la signature du protocole d’accord, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Alpha Bacar Barry a mentionné que le pacte vise à  faire face au déficit de formateurs.

« La problématique majeure de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, c’est au niveau du déficit de formateurs, mais aussi un déficit de management au niveau des écoles pour leur animation, leur planification et leur programmation », a relevé le ministre, précisant avoir reçu du Premier ministre, une feuille route qui fait de la relance du développement du capital humain au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, une obligation.

En signant l’accord de partenariat, l’Etat guinéen est convaincu d’avoir fait appel à un partenaire qui figure parmi les meilleurs au monde dans le domaine de la formation. « La fédération de CEGEP du Canada accepte de travailler avec nous sur une première période de trois ans pour nous permettre d’abord de palier à l’urgence sur le déficit de formateurs qu’il y a avant la rentrée prochaine », a expliqué Alpha Bacar Barry.

L’autre étape de la collaboration consistera à mettre en place un Plan de formation et d’animation des Écoles régionales d’arts et métiers. Celles-ci seront également dotées d’équipements mieux adaptés à offrir des formations de qualité, des produits et services aux communautés  dans lesquelles elles se trouvent.

Le gouvernement estime que le partenariat a fortement qualifier le système de l’enseignement technique et améliorer la qualité des prestations.

 Il est prévu que le programme passe par formations de mise à niveau pour les professeurs déjà en service. Un processus de formation des formateurs sera mis en route. Toutes les formations devraient se dérouler sur le sol guinéen. « Nous préférons que les partenaires, les techniciens et les formateurs soient ici en Guinée et qu’ils soient déployés automatiquement », explique le ministre de l’Enseignement technique pour qui, l’idée est de joindre la théorie à la pratique dans les salles de classe.

D’après le chef de la délégation, Francis Brown Mastropaolo, la signature de ce contrat est un signe d’accompagnement de la Guinée pour la qualification de son système d’enseignement technique et de la formation professionnelle.

D’après lui, les bénéficiaires ultimes sont des jeunes comme indiqué dans l’agenda des nouvelles autorités du pays. « Cette formation se fera dans la plus grande innovation possible. Nous allons offrir une formation de qualité aux formateurs, administrateurs et les étudiants des écoles d’enseignement technique et de la formation professionnelle », a-t-il promis.

Daouda Yansané