Emergence-Avec tout le bruit que le gouvernement de transition fait sur le développement au niveau local, le Conseil national de la Transition (CNT) s’interroge sur la non-rétrocession des ressources affectées à l’ANAFIC destinées au financement des infrastructures des collectivités locales. C’était lors de l’adoption du volet Dépenses de la LFR 2023.
Sur 268,836 milliards de francs guinéens encaissés à date par le trésor public au compte du Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECCON), aucun franc n’a été rétrocédé à l’ANAFIC. Pour ce qui est du Fonds National de Développement Local (FNDL), sur 346,927 milliards de francs guinéens encaissés seulement 100 milliards de francs guinéens ont été rétrocédés. La rétrocession de 100 milliards de francs guinéens sur un montant global de 615,763 milliards de francs guinéens soit 16,24%. Cette situation préoccupe le CNT qui invite par conséquent le Gouvernement à apurer ce passif d’ici la LFI 2024.
Le cas des routes préfectorales préoccupe le CNT. Car, les dépenses prévues en LFI 2023 pour les routes préfectorales n’ont connu aucun décaissement à date. Or, elles sont indispensables au développement socio-économique du pays et, comme indiqué dans le rapport du débat d’orientation budgétaire 2024-2026. Le CNT invite le Gouvernement à renforcer et à accélérer la construction des routes préfectorales, surtout dans les zones à fort potentiel agricole et dans les localités où la question de désenclavement se pose avec acuité. A moins que la fameuse refondation verte chanté par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage soit juste pour amuser la galerie.
Naplèlon