Emergence – Au cours d’une plénière tenue ce lundi 27 mars 2023, le Conseil National de la Transition (CNT) a ratifié un accord de financement entre la République de Guinée et la Banque Islamique de Développement (BID) portant sur 24,3 millions d’euros.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du financement de la Phase II du Projet d’appui au développement de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle en Guinée, signé en janvier 2023.
En présentant le rapport aux membres du CNT, du gouvernement et aux invités venus pour la circonstance, l’Honorable Mohamed Naby Sylla, membre de la Commission du Plan, des Affaires financières et du Contrôle Budgétaire a rappelé que la Conférence des Présidents du 13 Mars 2023 a chargé sa Commission et celle en charge de l’Éducation pour avis à l’effet d’examiner et d’autoriser la ratification de l’accord de financements de la BID relatif au projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Technique et Professionnel des Écoles Régionales des Arts et Métiers (ERAM) Phase II.
Ce montant de 24,3 millions d’euros permettra, selon le rapport de répondre aux défis auxquels le secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle est confronté, relativement à la construction et à l’équipement des Écoles d’Arts et Métiers (ERAM) à Kindia et à Mamou.
Sur les aspects techniques de ces ERAM, il convient de rappeler que celle de Kindia comprendra : 1 bloc administratif, 2 blocs pédagogiques d’une capacité de 400 apprenants, 8 ateliers, 1 amphithéâtre, 1 bloc médiathèque avec centre multimédia, un restaurant, des logements comprenant 2 villas et 16 appartements pour les encadreurs. Aussi, elle sera dotée d’un entrepôt, une infirmerie, des vestiaires, une serre (zone d’expérimentation) VRD, une aire de jeux et un parking, des travaux de voirie reliant les réseaux d’eau, d’électricité et de téléphone. Les filières de métiers prévues à Kindia sont : l’agro-alimentaire, le génie civil, l’administration/gestion et l’artisanat, le génie mécanique et le génie électrique.
Pour ce qui est de l’École des arts et métiers de Mamou, elle sera spécialisée dans les métiers de l’agriculture, de l’artisanat, de l’administration/gestion, de l’agroalimentaire, du génie civil, de la mécanique et de l’électricité.
Elle comprendra : un bloc administratif, 2 blocs pédagogiques d’une capacité de 400 apprenants, 8 ateliers, 1 amphithéâtre, 1 bloc médiathèque avec centre multimédia, un restaurant, des logements comprenant 2 villas et 16 appartements pour les encadreurs, un entrepôt, une infirmerie, des vestiaires, une serre (zone d’expérimentation) VRD, une aire de jeux, un parking, une route d’accès, un raccordement aux réseau d’eau, d’électricité et de téléphone ».
Selon la Commission Plan, le fonds va servir à l’élaboration des programmes de formation ; le renforcement des capacités institutionnelles ; la formation continue des enseignants de l’ETFP et le renforcement des capacités du personnel technique et administratif du Ministère ; la mise en place d’une plate-forme centralisée ; le service de conseil ; l’appui à la gestion du projet ; l’audit financier ; la composante d’intervention d’urgence en cas d’urgence (CERC).
A la suite des débats articulés de questions réponses, les ministres de l’économie et des finances et de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi ont rassuré les conseillers de l’utilisation judicieuse de ce montant. Avant que l’accord soit adopté par les Conseillers nationaux.
Daouda Yansané