La production des boissons sucrées par la société Boisson non alcoolisée de Guinée (Bonagui) et de la bière par la Société de brasserie de Guinée (Sobragui) a tourné au ralenti en janvier dernier. Conséquence logique d’une concurrence effrénée menée par les importateurs.
Les boissons non alcoolisées et la bière n’ont pas coulé à flot en début d’année chez les brasseurs guinéens. Les volumes de production qui connaissent une dégringolade depuis plusieurs années n’ont pas fait mieux en janvier.
Résultat, en glissement annuel, le niveau de la production de boissons sucrées a chuté de 25,3% à seulement 15 000 hectolitres en janvier 2019 contre 20 140 hectolitres produits au cours du même mois un an plutôt.
Dans le même temps, la bière produite par la Sobragui a baissé de 17%, atteignant le niveau de 22 150 hectolitres.
Les deux usines Sobragui et Bonagui expliquent ce piètre résultat par les effets de néfastes de l’importation massive et diversifiée de boissons produites à l’étranger.
Samuel Camara