Il y a quelques semaines, les autorités Guinéennes ont lancé la deuxième génération du système de gestion de l’administration fiscale en Guinée, SAFIG.
Pour rappel, le déploiement de ce système devrait améliorer considérablement les recettes fiscales grâce à une amélioration en perspective annoncée de la facturation de la TVA.
En effet, sa gestion divise la Direction générale des impôts et la primature. Cette dernière souhaite prendre le lead de ce projet important en assurant la coordination. Ce qui n’est pas de l’avis de la DGI. Dans les couloirs de l’administration fiscale, on se plaint de cette volonté d’appropriation nourrie par le palais de colombe d’un projet qui selon eux, est exclusif à la DGI.
On apprend, d’ailleurs, que la primature aurait même demandé l’annulation du contrat signé par la DGI avec la société française IKA conseil dans le cadre du déploiement de ce SAFIG 2 .
On se demande ce que fait le département de tutelle, le ministère du budget pour amenuiser la grosse incompréhension qui couve.
Emergencegn