Emergence – C’est toujours le statu quo dans le dossier relatif à la fermeture de la frontière entre la Guinée et le Sénégal. C’est du moins ce qu’on peut constater sur le terrain.
Décidée unilatéralement par les autorités guinéennes à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre pour des raisons de sécurité d’Etat, cette fermeture s’avère dommageable aux échanges commerciaux entre ces deux pays. Et cela n’est pas sans conséquences sur le porte-monnaie des populations qui vivent pourtant dans une zone économique ouest-africaine qui prône la libre circulation des personnes et des biens.
Pour le cas de la Guinée auquel nous nous intéressons dans cette publication, les prix de certains articles sur le marché qui sont issus de ces échanges, sont hors de portée.
C’est le cas notamment des matériaux de construction.
Le sac de carreaux pour sol est passé de 50.000 à 80.000 GNF le m2. Quant à la tonne de fer, elle est passée de 7,6 millions à 10,2 millions de francs guinéens.
C’est tout dire de la misère que vivent les populations à cause de la fermeture qui dépend beaucoup plus des egos des chefs d’état des deux pays, qui ne s’apprécient pas beaucoup. C’est du moins l’avis d’une bonne partie de l’opinion.
Mohamed