L’épidémie de Coronavirus qui poursuit sa propagation dans le monde avec pour conséquence, le ralentissement de l’économie mondiale, imbriquée à une situation géopolitique défavorable, fait chuter le cours de l’or noire.
Les bourses mondiales broient à cet effet de noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord qui sert de référence a littéralement plongé en Asie de près de 25 % pour s’afficher à 33,29, soit une perte de près 50 % depuis le 1er janvier.
Par conséquent, ailleurs bien-sûr, le prix à la pompe pour la consommation domestique, depuis janvier 2020, à baisse de la moitié.
Par contre en Guinée, le prix à la pompe est maintenu en état. Les autorités du pays qui avaient juré d’obéir au principe de flexibilité du prix du baril à l’international, tardent encore à réagir à cette incroyable chute du cours du pétrole.
Difficile de comprendre à cet effet, le maintien du prix du litre de carburant (Essence et gasoil) à la pompe en Guinée à 10.000 francs guinéens (environ $1.05).
Peut-être, un réajustement du prix du litre de carburant aurait été aubaine pour le pouvoir de Conakry, d’économiser sur cette baisse du cours du pétrole. Lui, qui a vu cette année, ses caisses asséchées et ses prévisions budgétaires sérieusement menacée, du fait de la crise politique qui sévit dans le pays, depuis plus de 6 mois.
Nous y reviendrons !
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