Emergence – La junte au pouvoir serait décidée à rester conforme avec son engagement qui consiste à lutter contre la corruption.
Les comptes des tierces gelés au lendemain du coup d’état devraient rester encore ainsi pendant longtemps.
On apprend que la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) à été saisie de ce dossier brûlant. C’est ce qu’on peut comprendre avec les dernières décisions prises à propos.
Nos sources nous précisent que la CENTIF devrait contrôler toutes les transactions, demander aux responsables des différents comptes gelés de justifier les montants à couper le soufflent qu’ils ont pu amasser.
Sans doute, ce contrôle pourraient gêner bon nombres de cadres concernés et d’anciens dignitaires du régime déchu, qui auraient sur leurs comptes respectifs cumulativement , des dizaines de milliards de nos francs et des millions de dollars.
Les mêmes sources nous informent que la CENTIF, qui, dans le cadre de la diligence de ce dossier, aurait écrit à d’autres structures de contrôle dont dispose l’État pour des fins d’enquêtes.
« Cette fois, le rapport d’enquêtes va être transmis à la Justice qui, à son tour, va ouvrir des informations judiciaires », nous dit-on.
Rappelons que la Cellule nationale de traitement des informations financières a été créée en Guinée pour répondre aux exigences de la Loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et de celle relative à la Lutte contre le financement du terrorisme. Sa mission est entre autres, de recueillir, d’analyser et de traiter les renseignements relatifs à l’origine des transactions ou la nature des opérations faisant l’objet de déclarations de soupçons auxquelles sont astreintes les personnes assujetties notamment, la BCRG, le Trésor Public, les banques primaires, les ONG, et les entreprises et professions non financières désignées (EPNFD).
Le Magazine Emergence reviendra sur ce dossier.
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