La Direction générale des Douanes a réussi à mobiliser 4 018,14 milliards de francs guinéens au terme du premier semestre de l’année, contre une prévision de 3 675,78 Mds, soit un taux de réalisation de 109,31%.
Cette performance place les services du Général Toumany Sangaré, Directeur général des Douanes, en tête du classement des régies financières. Celles-ci ont mobilisé sur la période allant de janvier à juin, des recettes globales chiffrées à 8 856,77 milliards de francs guinéens.
De cette manne financière, la part des douanes représente 45,37%, selon le ministère du Budget. Dépassant ainsi, et de loin, la Direction nationale des Impôts avec 3 878,38 milliards de francs guinéens de mobilisés, soit 43,79% et la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique qui n’a pu générer que 960,25 milliards, ce qui représente 10,84%.
Le ministère du Budget indique dans une note parvenue à Émergence que ce niveau très élevé de mobilisation des Douanes porte sur les impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales. Mais pas que.
D’autres secteurs clés ont contribué à booster les recettes apportées aux caisses de l’Etat par les soldats de l’économie guinéenne. Il s’agit essentiellement du secteur de la bauxite dont l’augmentation du volume de la production des sociétés minières telles que la Société Minière de Boké, la Compagnie de Développement des Mines de Chine (CDM-CHINE), la Guinéenne de Mines (GDM), Bel Air Mining et la COBAD a conforté le niveau des recettes d’exportation avec un effet induit sur le droit fiscal à la sortie (DFS).
Ce volume semestriel a atteint 26,60 millions de tonnes métriques en juin 2019 contre 20,75 millions de tonnes métriques à la même période en 2018, soit un dépassement de 5,8 millions de tonnes métriques, indique le département en charge du Budget.
A cela s’ajoute d’autres réformes dont les plus importantes restent le suivi rigoureux de la régularisation des soumissions d’enlèvement en procédure simplifiée allant jusqu’au blocage des transitaires pour le recouvrement des recettes, et la mise en place d’une Commission de recouvrement des restes à recouvrer au sein de la Direction générale des Douanes.
Par Samuel Camara