A la suite du licenciement des travailleurs, consécutif à la fermeture de la société, le protocole d’accord tripartite prévoyait le règlement des droits légaux, le paiement de 24 mois au titre de la mesure d’accompagnement et une prise en charge sanitaire d’un an.
Le tout estimé à 30 milliards GNF. Seule la première de ces dispositions a été mise en œuvre. La Fédération syndicale autonome des Télécommunications (FESATEL) a dit regretter le non-respect du protocole d’accord signé par l’inspection générale du travail, l’ancienne société de téléphonie mobile et ladite structure syndicale.
En conférence de presse, mercredi 06 mars 2019, au siège d’Intercel– Guinée, le secrétaire général, de la Fédération Syndicale autonome des Télécommunications (FESATEL), a exigé l’application effective, de ce protocole d’accord.
« Il faut l’application des mesures d’accompagnement, notamment le payement des 24 mois de salaire, le payement des arriérés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, mais aussi la prise en charge sanitaire de tous les travailleurs de la société Intercel Guinée » a martelé Abdoulaye Barry.
Au nom des employés et syndiqués, le syndicaliste a menacé de déclencher une grève au cas où les revendications des travailleurs ne sont pas satisfaites par le gouvernement guinéen.
Enfin, il faut rappeler que le protocole d’accord tripartite a été signé après le licenciement des travailleurs de la société de téléphonie Intercel-Guinée le 09 octobre 2018.
M. Bangoura