L’investissement dans les infrastructures ne doit pas se limiter à la construction, mais inclure un volet essentiel : l’entretien. C’est l’alerte lancée par l’ancien Premier ministre Kabinet Komara, qui insiste sur la nécessité de prévoir des budgets dédiés à la maintenance des ouvrages existants.
Un manque d’entretien aux conséquences coûteuses
« Un projet mal entretenu est une dépense perdue », a-t-il averti, soulignant que chaque kilomètre de route nécessite annuellement environ 3 % de son coût initial pour son entretien. Selon lui, le véritable investissement commence par la préservation des infrastructures déjà en place. À défaut, elles finiront par se dégrader, rendant inefficaces les ressources engagées dans leur construction.
Simandou 2040 : un défi stratégique
Dans le cadre du programme Simandou 2040, qui vise à transformer les infrastructures du pays, l’ancien chef du gouvernement met en avant la nécessité de coupler planification et stratégies d’entretien à long terme. Il estime que le succès de ce projet repose sur une approche rationnelle et bien pensée, qui garantira sa pérennité et son efficacité pour la Guinée.
Avant de lancer de nouveaux chantiers, il appelle ainsi les autorités à une gestion responsable des infrastructures existantes, afin d’éviter un gaspillage des investissements et d’assurer un développement durable du pays.
Daouda Yansané