Emergence – De toute évidence, le troisième mandat d’Alpha Condé à la tête de la Guinée rime fortement avec des prélèvements tous azimuts à fort impact social.
Les caisses creuses de l’Etat pour des raisons diverses, devraient se remplir, quoi qu’il en soit. C’est bien à cela on assiste depuis un certain moment.
Si les reformes de dématérialisation des procédures en cours aux impôts et aux douanes ne peuvent garantir la mobilisation des recettes pouvant satisfaire les caisses asséchées par un flot de dépenses publiques parfois inopportunes, l’Etat continue de chercher des poches de recettes, ailleurs. Il trouvera son compte dans les poches des citoyens pourtant éprouvés par une combinaison de crises sanitaires et politiques.
Ce type de prélèvement qui est révélateur d’une situation financière d’un pays au bord du gouffre, garantie bien à l’Etat, d’énormes recettes sans coup férir. Peu importe les effets induits qui peuvent déboucher sur l’inflation. Celle-ci peut repartir à la hausse portant ainsi de graves préjudices à une économie pour laquelle on a voulu une embellie.
On demandera aux sociétés de téléphonie de payer plus.
En effet, la Taxe sur la consommation téléphonique est doublée. Cela se répercutera forcement sur le tarif d’appels des citoyens.
Comme si cela ne suffit pas, on se tourne vers le carburant. Une autre denrée de grande consommation dont l’augmentation du prix du litre à la pompe, d’ordinaire en Guinée, entraine une augmentation de tous les produits de consommation.
En Guinée , la mobilisation des recettes est une chose, la qualité des dépenses publiques en est une autre . cette sempiternelle problématique qui reste pour l’heure sans solutions à cause de la corruption qui a pris racine dans l’administration publique, ne semble rien arranger à la situation de crise économique que le gouvernement cherche vainement à surmonter grâce à ces différents types de prélèvements.
Emergence Mag