Selon un recensement de 2016, il existe plus de 7000 embarcations de pêche artisanale sur le littoral guinéen. Plus de 80% du poisson dans les marchés sont produits par ce secteur.
En effet, pour obtenir une licence dans le domaine de la pêche artisanale, l’opérateur doit adresser une demande d’autorisation de construire une embarcation au ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime. Une fois la construction de la pirogue achevée, il écrit ensuite aux autorités de la Pêche pour indiquer le type de pêche à pratiquer.
À en croire Idrissa Kallo, Responsable de communication de la Fédération guinéenne de la pêche artisanale c’est à partir de là que le type de licence qui correspond au domaine de pêche artisanale sera notifié.
Les licences sont accordées en fonction des types de pêche artisanale. « Quand vous faites la pêche andoradiée, si vous êtes nationaux, la licence coûte 800 000 francs guinéens, les boyas sont à 200 000 francs et les founfoungni à 150 000e », explique Idrissa Kallo.
Enfin, le permis de conduire pour le capitaine de l’embarcation est à prendre à l’Agence de navigation maritime.
Par Mamadou Alpha Baldé
